En favorisant la promotion des valeurs telles que l’audace, la créativité, la responsabilité, la solidarité, la persévérance, la confiance en soi et l’initiative, nous contribuons incontestablement à l’enrichissement de l’individu et de la collectivité. Fort de ce constat une série de mesures sont susceptibles de favoriser l’entrepreneuriat chez les jeunes, à savoir :

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1- l'accès facilité aux financements, aux garanties et aux prêts d'honneur.

2- le bénéfice des services d'appui, de conseil et de formation adaptés.

3- la mise à disposition des pépinières et des équipements collectifs.

4- l'octroi d'une part des marchés publics aux jeunes entrepreneurs.

5- la cooptation par les grands groupes durant le départ des startups.

 

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Construction Partenariale des Pépinières d’Entreprises :

La construction et l’équipement des pépinières moyennant un partenariat gagnant-gagnant des secteurs publics et privés et plus particulièrement des collectivités, des universités et des entreprises relèvent de infrastructures de bases pour le développement économique, industriel et technologique régional, et qui vient en appui à l’équipement des zones industrielles et des centres d’affaires destinées à l’accueil des entreprises et des investissements.

 

L’existence d’une pépinière dans une commune ou dans une région contribue à valoriser sa capacité d’engagement en faveur de la création de l’entreprise et des emplois, et constitue un argument de poids pour dynamiser son marketing territorial.

 

Et dans le cadre des compétences partagées entre l’Etat, les régions et les collectivités, il y’a un engagement en commun en faveur de la mise à disposition de l’infrastructure nécessaire à l’accueil de l’entreprise tout en facilitant son accessibilité pour l’accueil des activités économiques et industrielles.

 

D’où la nécessité d’envisager dans les plans d’aménagement urbain et régional la réservation d’espaces dédiés au foncier professionnel et qui seraient accessible à la vente ou à la location longue durée à des prix compétitifs.

 

 

  Améliorer la Gouvernance de l’Écosystème de l’Entreprise :

 

L’encouragement de la libre entreprise dépend de la bonne gouvernance de l’écosystème, l’existence d’un climat de confiance garantie par la justice, la neutralité et la liberté, et la complémentarité des rôles de l’état, de l’école, de l’université, de l’entreprise, des banques et des associations.

 

La lutte contre la pauvreté et la précarité relève aussi des préalables nécessaires à la préparation d’un écosystème favorable car sans paix sociale et sans stabilité l’entreprise évolue difficilement, de même que l’adoption de politique monétaire compétitive et fiscale incitative à l’investissement et à la création de l’entreprise et la mise à disposition des facilités financières et foncières vont dans le sens de l’amélioration de l’écosystème de l’entreprise.

 

Et dans le cas particulier de l’auto-entreprise la dispense d’un écosystème adéquat signifie la mise à disposition de l’accompagnement adapté et de la formation qualifiée, l’accès aux pépinières d’accueil et de domiciliation et le bénéfice des moyens de financements coopératifs et solidaire et l’engagement des entreprises dans le mentorat et le coaching des nouveaux entrepreneurs.

 

La Démarche Partenariale et la Complémentarité Entrepreneuriale :

L’amélioration de l’écosystème implique l’engagement des entreprises dans une démarche partenariale de mise à niveau stratégique de l’économie nationale par l’adoption d’une approche intégrée des complémentarités entre les grands groupes, les grandes entreprises, les entreprises intermédiaires, les PME-PMI, les TPE, les ME et les auto-entrepreneurs avant de qualifier et de moderniser la chaine de la valeur.

 

En effet, dans tous les pays émergents la consolidation du marché interne et l’encouragement de la consommation des produits nationaux laissent la place à une division de travail qui profite à toutes les catégorie d’entreprises qui travaillent en réseau et en bonne intelligence pour agir ensemble et de manière solidaire pour s’imposer sur les marchés extérieurs et faire face à la concurrence étrangère sur les marchés internationaux.

 

Mais au Maroc la faiblesse du marché intérieur doublé de la fragilité de l’entreprise marocaine font que la concurrence est très rude même sur le marché intérieur ce qui réduit la marge de manœuvre de la production marocaine et l’interpelle pour s’organiser autrement et favoriser une approche partenariale gagnant-gagnant avec les autres entreprises qu’une confrontation perdant-perdant qui laisse le champ libre et profite à l’entreprise étrangère.